Aller au contenu

Enquin-les-Mines

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Enquin-les-Mines
Enquin-les-Mines
La mairie.
Blason de Enquin-les-Mines
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Pas-de-Calais
Arrondissement Saint-Omer
Commune Enquin-lez-Guinegatte
Intercommunalité Communauté de communes du Canton de Fauquembergues
Statut Commune déléguée
Maire délégué
Mandat
Hervé Dupont
2020-2026
Code postal 62145
Code commune 62295
Démographie
Population 1 148 hab. (2014 en augmentation de 9.23 % par rapport à 2009)
Densité 103 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 35′ 18″ nord, 2° 17′ 11″ est
Altitude Min. 49 m
Max. 118 m
Superficie 11,1 km2
Élections
Départementales Fruges
Historique
Fusion
Commune(s) d'intégration Enquin-lez-Guinegatte
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Enquin-les-Mines
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Enquin-les-Mines
Géolocalisation sur la carte : Pas-de-Calais
Voir sur la carte topographique du Pas-de-Calais
Enquin-les-Mines
Géolocalisation sur la carte : Pas-de-Calais
Voir sur la carte administrative du Pas-de-Calais
Enquin-les-Mines

Enquin-les-Mines est une ancienne commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France.

Enquin-les-Mines absorbe Fléchinelle et Serny en 1822. Elle portait les noms de Enquin ou Enquin-lès-Fléchinelle avant 1905.

Depuis le , Enquin-les-Mines est devenue une commune déléguée au sein de la commune nouvelle d'Enquin-lez-Guinegatte avec Enguinegatte. Le chef-lieu de la commune nouvelle est fixé sur l'ancienne commune d'Enguinegatte.

Géographie

[modifier | modifier le code]

Localisation

[modifier | modifier le code]

Une partie de la commune était comprise dans le territoire de la concession de Fléchinelle pour l'exploitation des veines de charbon.

Carte
Carte interactive (cliquer sur la carte).

Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de huit communes :

Le nom de la localité est attesté sous les formes Enkin (1139) ; Enkyn (1248) ; Enquin (1400) ; Enkineim (XVIIe siècle) ; Ennequin (1739) ; Enguin-lez-Fléchinelle (1739)[1].

Enken en flamand[2].

En français, la préposition « lès » signifie « près de ». D'usage vieilli, elle n'est guère plus rencontrée que dans les toponymes, plus particulièrement ceux de localités.

En 1229, Adam évêque de Thérouanne atteste que Jean Vavasseur d'Enquin (son fils Guillaume est cité en 1232) a résigné la dîme de cette localité entre les mains des religieux de l'abbaye Saint-Bertin de Saint-Omer[3].

Avant la Révolution française, Fléchinelle, composante actuelle de la commune d'Enquin-les-Mines, est le siège d'une seigneurie. Une ferme des Templiers, ferme fortifiée marquait également le hameau de Fléchinelle. Elle existe toujours, transformée en lieu de réception.

Avant 1730, Ignace-Adrien de Stappens, écuyer, est seigneur de Fléchinelle. Il meurt en 1730, laissant une veuve : Marie-Catherine-Françoise Ingiliard (1699-1773), fille d'Édouard II Ingiliard, seigneur des Wattines (sur Linselles), de la Mairie, du Plouich à Pérenchies, de Fromelles, de Maisnil, bourgeois de Lille, créé chevalier le et de Marie-Catherine-Thérèse de Fourmestraux[4],[5].

Politique et administration

[modifier | modifier le code]
Liste des maires successifs de Fléchinelle - Serny et Enquin les Mines
Période Identité Étiquette Qualité
1790 Novembre 1796 Pierre Joseph Dehurtevent   Fléchinelle
Décembre 1796 Décembre 1797 Célestin Ansel   Fléchinelle
Janvier 1798 Décembre 1800 Etienne Potel   Fléchinelle
Janvier 1801 Décembre 1820 Célestin Ansel   Fléchinelle
Janvier 1821 Octobre 1822 Etienne Potel   Fléchinelle
Les données manquantes sont à compléter.
1790 Novembre 1796 Vindicien Joseph Touzart   Serny
Décembre 1796 Avril 1798 Philippe Joseph Thelier   Serny Cultivateur
Mai 1798 Juillet 1800 Ambroise Cocud   Serny
Août 1800 Octobre 1822 Jean Joseph Saison   Serny Cultivateur
Les données manquantes sont à compléter.
Octobre 1789 Décembre 1793 Jacques Delplace   Enquin
Décembre 1793 Octobre 1796 Hypolithe Mahieu   Enquin Cultivateur
Novembre 1796 Novembre 1800 Philippe Jean Marie Thelier   Enquin
Décembre 1800 Décembre 1808 Hypolithe Mahieu   Enquin Cultivateur
Janvier 1809 Octobre 1822 Augustin Marche   Enquin
Octobre 1822 Mars 1827 Augustin Marche   Enquin
Mars 1827 Septembre 1830 Liévin Delgery   Enquin
Octobre 1830 Novembre 1846 Pierre Joseph Mahieu   Enquin Cultivateur
Décembre 1846 Janvier 1848 Célestin Potel   Enquin
Février 1848 Décembre 1851 Pierre Joseph Mahieu   Enquin Cultivateur
Décembre 1851 Juillet 1860 Jacques Boitel   Enquin
Août 1860 Septembre 1870 Jacques Bourgeois   Enquin
Septembre 1870 Novembre 1870 Pierre Mahieu   Enquin Cultivateur
Novembre 1870 Mai 1871 Louis Mahieu   Enquin Cultivateur
Juin 1871 Octobre 1876 Jean Baptiste Pruvot   Enquin
Octobre 1876 Janvier 1881 Pierre Mahieu   Enquin Cultivateur
Janvier 1881 Mai 1904 Horace Mahieu   Enquin Cultivateur
Juin 1904 Août 1909 Victor Clement   Enquin les Mines Médecin
Octobre 1909 Novembre 1919 Paul Pruvot   Enquin les Mines
Décembre 1919 Avril 1929 Jean Baptiste Forestier   Enquin les Mines
Mai 1929 Mars 1933 René Pruvot   Enquin les Mines
Mars 1933 Avril 1935 Gérard Vaillant   Enquin les Mines Cultivateur
Avril 1935 Avril 1936 Anatole Forestier   Enquin les Mines
Avril 1936 Mai 1943 Nestor Demany   Enquin les Mines Employé HBNPC
Juin 1943 Mars 1958 Moïse Thelier   Enquin les Mines
Mars 1958 Mars 1977 Victor Bollart   Enquin les Mines Cultivateur
Mars 1977 Décembre 1977 Ernest Hermand   Enquin les Mines Gendarme retraité
Janvier 1978 Février 2013[6] Philippe Saison PS Enquin les Mines Cadre Maintenance Industrielle Démissionnaire
12 février 2013 En cours Hervé Dupont
Réélu pour le mandat 2020-2026[7]
PS Enquin les Mines Cadre au fret à la SNCF
Réélu pour le mandat 2014-2020[8],[9],[6]

[10],[11]

La commune s'est doté depuis 2000 d'un conseil municipal des jeunes[12].

Démographie

[modifier | modifier le code]

Évolution démographique

[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[13]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[14],[Note 1].

En 2014, la commune comptait 1 148 habitants, en évolution de +9,23 % par rapport à 2009 (Pas-de-Calais : +0,78 %, France hors Mayotte : +2,49 %).

           Évolution de la population  [modifier]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
245251262307623653665689674
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
6807467428821 0131 0561 002967948
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 2481 2191 2861 3941 2741 1851 0771 1671 079
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2014
1 0269448568258699179751 1061 148
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[15] puis Insee à partir de 2006[16].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

[modifier | modifier le code]

La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (18,5 %) est en effet inférieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (19,8 %). Contrairement aux répartitions nationale et départementale, la population masculine de la commune est supérieure à la population féminine (51,8 % contre 48,4 % au niveau national et 48,2 % au niveau départemental).

La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :

  • 51,8 % d’hommes (0 à 14 ans = 22,2 %, 15 à 29 ans = 22,2 %, 30 à 44 ans = 21,8 %, 45 à 59 ans = 18,8 %, plus de 60 ans = 15 %) ;
  • 48,2 % de femmes (0 à 14 ans = 20,2 %, 15 à 29 ans = 17,2 %, 30 à 44 ans = 21,5 %, 45 à 59 ans = 18,9 %, plus de 60 ans = 22,1 %).
Pyramide des âges à Enquin-les-Mines en 2007 en pourcentage[17]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,0 
90 ans ou +
1,1 
5,7 
75 à 89 ans
8,7 
9,3 
60 à 74 ans
12,3 
18,8 
45 à 59 ans
18,9 
21,8 
30 à 44 ans
21,5 
22,2 
15 à 29 ans
17,2 
22,2 
0 à 14 ans
20,2 
Pyramide des âges du département du Pas-de-Calais en 2007 en pourcentage[18]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,2 
90 ans ou +
0,8 
5,1 
75 à 89 ans
9,1 
11,1 
60 à 74 ans
12,9 
21,0 
45 à 59 ans
20,1 
20,9 
30 à 44 ans
19,6 
20,4 
15 à 29 ans
18,5 
21,3 
0 à 14 ans
18,9 

Culture et patrimoine

[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments

[modifier | modifier le code]

Patrimoine mondial

[modifier | modifier le code]

Depuis le , la valeur universelle et historique du bassin minier du Nord-Pas-de-Calais est reconnue et inscrite sur la liste du patrimoine mondial l’UNESCO. Parmi les 353 sites, répartis sur 109 lieux inclus dans le périmètre du bassin minier, le site no 109 d'Enquin-les-Mines est formé par le terril conique no 244, Fléchinelle Ouest, issu de l'exploitation de la fosse de Fléchinelle de la Compagnie des mines de la Lys-Supérieure, ensuite devenue la fosse no 1 - 1 bis des mines de Ligny-les-Aire. C'est le site le plus occidental du classement[19],[20].

Autres lieux et monuments

[modifier | modifier le code]
L'église Saint-Omer.
  • Le moulin Espagnol
  • L'église Saint-Omer
  • Le monument aux morts
  • La mine
  • Le terril
  • La brasserie
  • Le moulin de Serny
  • La ferme des Templiers
  • L'église Saint-Germain de Serny du XVIe siècle
  • La ferme de la Carnoye à Fléchinelle
  • La Malterie à Serny
  • La chapelle Saint-Wandrille à Fléchinelle
  • La statue de sainte Appoline (chapelle Saint-Wandrille)
  • Le bénitier de 1550 (chapelle Saint-Wandrille)

Personnalités liées à la commune

[modifier | modifier le code]

Héraldique

[modifier | modifier le code]
Blason de Enquin-les-Mines Blason
De sinople à la bande fuselée d'argent[21].
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Pour approfondir

[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

[modifier | modifier le code]

Articles connexes

[modifier | modifier le code]

Liens externes

[modifier | modifier le code]

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.

Références

[modifier | modifier le code]
  1. Dictionnaire topographique du Pas-de-Calais : comprenant les noms de lieu anciens et modernes, Bibliothèque nationale de France.
  2. Centre de Recherche généalogique Flandre-Artois
  3. Alphonse Wauters,Table chronologique des chartes et diplômes imprimés concernant l'histoire de la Belgique, 10 volumes en 11 tomes, Bruxelles, 1866 à 1904. Tome VII, 2e partie, Année 1229.
  4. Paul Denis du Péage, « Recueil de généalogies lilloises - tome I », Recueil de la société d'études de la province de Cambrai, vol. 12,‎ 1906-1909, p.84-86 (lire en ligne).
  5. Éléonore Paul Constant Baron DU CHAMBGE DE LIESSART, Notes historiques relatives aux offices et aux officiers du Bureau des finances de la généralité de Lille, L. Leleu, (lire en ligne), p. 91-93.
  6. a et b Hervé Vaughan, « Les projets des maires: le futur centre d’Enquin-les-Mines tournera autour de la place en projet : Hervé Dupont a plus d’un projet dans son sac. Ils tournent autour de la même idée : créer une nouvelle place pour en faire le futur centre de la commune. Autour de cette place : des services. Pas loin : le béguinage, déjà sorti de terre, la maison médicale et la salle de sport intercommunale en projet aussi », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  7. https://reader.cafeyn.co/fr/1926576/21597855
  8. « Hervé Dupont réélu maire d’Enquin-les-Mines, sans surprise », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  9. « Liste des communes et des maires » [xls], Préfecture du Pas-de-Calais, (consulté le ).
  10. Registres des délibérations et d'état civil de la commune d'Enquin les Mines
  11. Commune d'Enquin les Mines, Registres de délibération et d'état civil
  12. « Le conseil municipal des jeunes d’Enquin-les-Mines renouvelé », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  13. L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.
  14. Calendrier départemental des recensements, sur le site de l'Insee.
  15. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  16. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 2011201220132014 .
  17. « Évolution et structure de la population à Enquin-les-Mines en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  18. « Résultats du recensement de la population du Pas-de-Calais en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  19. « Bassin minier du Nord-Pas de Calais », sur le site du patrimoine mondial de l'Unesco (consulté le ).
  20. « Liste des 109 lieux et des 353 sites qui les composent » [PDF] (217 Mo), sur le site du patrimoine mondial de l'Unesco (consulté le ).
  21. « Blason », sur armorialdefrance.fr (consulté le ).